Un coup de pied jamais n’abolira le hasard
〓 Infos pratiques 〓
Dimanche 26 mai 2024
De 16h à 19h
Gratuit | Entrée libre
Yassine Boussaadoun réalise un travail pluridisciplinaire autour de l’objet et de la performance. Aboutissement de plusieurs années de travail sur le sport, et fort d’une pratique sportive personnelle passée très intense, il partage avec les autres ses curiosités sportives, en les entraînant dans de nouvelles expériences physiques grâce au pouvoir des jeux collectifs.
Pour Un coup de pied jamais n’abolira le hasard, il déploie une série d’interventions artistiques auprès d’associations sportives en intégrant puis en détournant les règles de jeux. Résultat de ses workshops réalisés avec deux associations gentilléennes (le club de Badminton GUSBAD et le club de Taekwondo VAN THUYNE TKD), Yassine Boussaadoun propose le dimanche 26 mai 2024 au Générateur une exposition (photos et projection de vidéos) dans laquelle ces deux pratiques sportives se trouvent modifiées avec humour et fantaisie.
+ d’infos sur le travail de Yassine Boussaadoun : http://yassine.boussaadoun.free.fr/
Et le samedi 1er juin, participez au Marathon de coucou orchestré par Yassine Boussaadoun dans le cadre de la Nuit Blanche à Gentilly : inscriptions auprès de production@legenerateur.com !
Un coup de pied jamais n’abolira le hasard, Yassine Boussaadoun (Le Générateur, 2024) © Bernard Bousquet
Cet événement est programmé dans le cadre de Nous courons à toute vitesse, une programmation arts visuels & performance du 4 mai au 14 juillet 2024 au Générateur, et à l’occasion de La Métropolitaine, rendez-vous international d’art contemporain de la Métropole du Grand Paris. + d’infos
Yassine Boussaadoun
Yassine Boussaadoun
Né en 1989 à la Seyne-sur-Mer. Vit et travaille à Paris.
Yassine Boussaadoun, ingénieur de formation, a gardé un goût prononcé pour la technique dont il s’empare avec virtuosité. La sculpture et la performance sont les formes d’expressions qu’il privilégie. Ses performances explorent le potentiel du corps comme moyen d’expression. En recourant à l’étrange, à l’inquiétude et au dérisoire, c’est souvent l’impossibilité même de « faire » qui donne leur sens plastique aux situations.
Par son intérêt pour le magasin de fabrication, il questionne l’œuvre unique à l’ère de sa reproductibilité. Cette interrogation est poursuivie en la décalant au matériau papier, matériau au coût de production très bas et peu polluant. Ses recherches sont de l’ordre du basculement de la matière et la notion de temps.
Cela se traduit par l’obsession du détail conjugué à de nombreuses heures de travail. Le but de Yassine Boussaadoun est de remettre en question notre lecture de l’objet. CocaLaw ouvre la fenêtre du tabou du marché de l’armement français. Les dictateurs dans le métro, celle de la manipulation du pouvoir et du contrôle des médias. Standard, la qualification de l’œuvre d’art dans son marché.
C’est au bord de la rupture physique qu’il manie la performance par et pour le vivant : agir dans le monde plutôt que de le représenter. L’artiste agit en allant au-delà de ses limites dans le but de ne plus correspondre à une norme. Il recourt à l’étrange, à l’inquiétude, au dérisoire. Très souvent, c’est l’impossibilité même de « faire » qui donne leur sens plastique aux situations.
Son travail a été récemment présenté au Générateur (2021, 2024), au MRAC Occitanie (2024), au Château du Val Fleury (2024), à la Biosphère de Montréal (2023), à l’espace Bertrand Grimont (2021). Ses performances ont été présentées à Ciné+Perfo en Argentine (2022), à RueFrançaise (2022), lors de Nuit Blanche (2020), au Festival Inact (2020), et au Tripostal avec Latitudes Contemporaines (2019).
+ d’infos : http://yassine.boussaadoun.free.fr/index.html