« Terre, air, feu : Acte IV »

Performance

〓 Date & Horaire 〓
Dimanche 15 septembre 2024 à 16h
Gratuit sur réservation
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〓 Où ? 〓
Le Générateur

16 rue Charles Frérot, 94250 Gentilly
Métro ligne 14, Hôpital Bicêtre (12 minutes à pied)
Bus 57 et 184, Verdun Victor Hugo (1 minute à pied)
RER B, Gentilly (13 minutes à pied)
Tram T3a, Arrêt Poterne des Peuplies (10 minutes à pied)
Vélib (n°13111, n°42505)

Dans le cadre La Métropolitaine, rendez-vous international d’art contemporain de la Métropole du Grand Paris, co-écrit avec TRAM réseau art contemporain Paris/Île-de-France, Maxime Rossi imagine et met en scène une performance inédite explorant les notions de probabilité, par la combinaison d’une musique stochastique improvisée et d’un match de Boccia (sport paralympique). Il invite à cette occasion le compositeur Bastien David et sa compagnie Les Insectes, les joueur·se·s de Boccia et champion·ne·s de France Mathilde Troude et Mathias Da Silva, ainsi que la chanteuse lyrique Marie-Claude Bottius.

« Sur une partition quasi mathématique, ouverte et collaborative, les sportifs se font musiciens et la compétition devient concert. » Vittoria Matarrese

Les deux athlètes utiliseront des balles phosphorescentes pour créer des sonorités mobiles. Ces balles, sensibles aux mouvements et aux ondes, déclencheront des impulsions modulant un champ magnétique. La Boccia, sport d’origine gréco-romaine et discipline paralympique depuis 1984, vise à placer ses balles le plus près possible du jack pour accumuler des points. La précision et la stratégie sont essentielles, les joueurs pouvant bloquer les balles adverses, déplacer le jack pour avantager leurs propres balles, ou retirer les balles adverses proches du jack.

Les six musiciens percussionnistes de la compagnie Les Insectes joueront sur un métallophone sculptural de 15 mètres de circonférence avec 216 lames d’acier. Accordé de manière microtonale, il permet de produire des sonorités organiques et hypnotiques. Sa particularité réside dans sa configuration unique de concert, où les percussionnistes jouent simultanément sur le même instrument, créant un monde sonore collectif, sculpté à l’aide de baguettes, d’archets ou d’autres accessoires. Ici, les gestes des musiciens deviendront des mouvements chorégraphiques, parfois virtuoses, parfois imperceptibles.

La chanteuse lyrique Marie-Claude Bottius sera la porte-voix de moments vocaux inaudibles par le public, tels que la préparation des joueurs de Boccia et les temps de repos.

AVEC :
Bastien David, compositeur passionné par les nouvelles sonorités, a créé le Métallophone circulaire, un instrument de percussion innovant. Ce projet est né lors d’un voyage à Mandalay, au Myanmar, où il a collaboré avec le facteur Ko Aung Moe pour fabriquer et accorder 216 lames d’acier martelées. Les caisses de résonance en bois laqué ont été finalisées en France et en Italie, à la Villa Médicis.

Pour explorer ce nouvel univers sonore, Bastien David a fondé la compagnie « Les Insectes » avec Arthur Bechet, Adélaïde Ferrière, Aurélien Gignoux, Elisa Humanes, Maxime Echardour, Catherine Lenert, Morgan Laplace Mermoud, Lou Renaud Bailly et François Vallet.

Mathilde Troude et Mathias Da Silva sont championne et champion de France de Boccia. Iels sont accompagné·e·s de Mélissa Gaëckler et Iliès Johns. Le match sera arbitré par Nolwenn Leroux.

Les Insectes et les joueurs de Boccia seront accompagnés de Marie-Claude Bottius, chanteuse lyrique, et Matthieu Gasnier, ingénieur son.

À l’occasion de La Métropolitaine, l’artiste français Maxime Rossi est invité par les membres du comité de co-direction artistique à imaginer une œuvre ludique, poétique et participative. Il signe Terre, air, feu, un opéra synesthésique en 4 actes et 13 ateliers.

« Terre, air, feu conçu en quatre temps forts de mai à septembre, relie les programmations spécifiques de chaque lieu par une joute ludique et poétique, hommage à la culture du sport et de la fête.  

Terre, air, feu place le spectateur au centre de différents scénarios, parmi lesquels l’invention d’un quatorzième lieu, une montgolfière itinérante, symbole de voyage, de découverte et de créativité. À la fois repère visuel dans le paysage et espace d’exploration où les visiteurs et visiteuses peuvent contribuer à la réalisation d’une oeuvre collective, cette montgolfière cloud hopper se déplace de lieu en lieu comme un trait d’union, faisant aussi écho aux ballons qui ponctuaient le ciel parisien lors des Jeux Olympiques de Paris en 1924. 

Cet opéra sensoriel, voire synesthésique, vise à créer un espace d’échange où les spectateurs et spectatrices peuvent contribuer à la construction collective d’un récit. Il offre une approche sensible aux réflexions sur la capacité à établir de nouveaux liens narratifs, où l’environnement sonore, les décors et objets, les costumes et lumières, sont élaborés afin de créer une expérience dépaysante et immersive. 

Chef d’orchestre de cette composition luxuriante, Maxime Rossi sème des poèmes et récolte des fruits qui chantent. À nous d’en manger. »

Vittoria Matarrese, critique et commissaire indépendante

Accessibilité 

Un document pour venir au Générateur en Facile à lire et à comprendre est disponible ici : https://drive.google.com/file/d/1h2n0xeLmOlRSGdYngnCEpL5deigLUlHY/view?usp=sharing 
Les différents espaces du Générateur sont accessibles pour les fauteuils. Des assises sont mises à disposition et le centre d’art dispose de sanitaires pour les personnes à mobilité réduite.
Pour toute question liée à l’accessibilité, n’hésitez pas à contacter l’équipe de TRAM : 01 53 34 64 43 / lametropolitaine@tram-idf.fr.

Cet événement est programmé dans le cadre de La Métropolitaine, rendez-vous international d’art contemporain de la Métropole du Grand Paris, co-écrit avec TRAM, réseau art contemporain Paris / Île-de-France. + d’infos

Maxime Rossi

Né en 1980, vit et travaille à Paris. Diplômé en 2005 de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, Maxime Rossi aime provoquer des télescopages entre des univers éloignés. Son travail défie les catégories pour puiser ses formes et son inspiration dans de multiples sources, à travers le prisme kaléidoscopique d’une pratique complexe et hétérogène mêlant […]
Maxime Rossi

Né en 1980, vit et travaille à Paris.

Diplômé en 2005 de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, Maxime Rossi aime provoquer des télescopages entre des univers éloignés. Son travail défie les catégories pour puiser ses formes et son inspiration dans de multiples sources, à travers le prisme kaléidoscopique d’une pratique complexe et hétérogène mêlant sculpture, installation, performance, scénographie et vidéo. Il décloisonne les genres et fait se rencontrer des formes qui a priori, n’auraient rien en commun : burlesque et histoire de l’art, fanfare et opéra, botanique et musique stochastique…

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