Présentation de performances autofictionnelles créées dans le contexte d’une forte mobilisation des étudiant.e.s et enseignant.e.s contre les réformes de la retraite et la loi de programmation pluriannuelle de la recherche qui vise à gérer l’université comme une entreprise. Ces performances ont été conçues lors de l’atelier proposé par Raphaëlle Doyon, enseignante-chercheuse en Théâtre à l’université Paris 8 qui travaille sur les questions de genre, et par Biño Sauitzvy, performeur, metteur en scène, docteur en esthétique et pédagogue à l’université Paris 8, à l’Académie Fratellini et à la Norwegian Theatre Academy.
“Les performances sont à la fois un lieu d’expérimentation des réflexions politiques, féministes et queer et un lieu de pratiques artistiques qui dépassent les discours. Nous sommes en effet persuadé.e.s que l’intelligence et l’imagination du sentir, de l’agir, et du percevoir surprennent notre conscience, troublent nos catégories, défigurent et reconfigurent les normes et les rapports de pouvoir.“
Ce workshop proposé par le master du parcours Scènes du monde, création, savoirs critiques de l’Université Paris 8 a reçu le soutien de l’Ecole Universitaire de Recherche ArTec, la création comme activité de recherche.
Création et performance : Hrair Abdalian, Idris Barry, Clara Bouzille, Célia Douet, Ines Dutour, Ilonah Fagotin, Axel Filograna, Manon Gasser, Lisa Granado, Soufian Henchiri, Andy Librati, Carolina Malaguth, Leonor Malavia, Sofia Pádua Santos, Gael L. Peizerat/Corsaillant, Anais Pinay, Liu Renyan, Anna Rinzo, Marouane Roussin, Amanda Tedesco, Etaïnn Zwer.