Avec ses partenaires locaux fidèles – La Maison de la Photographie Robert Doisneau, Le Lavoir Numérique, La Médiathèque et le Service culturel – Le Générateur envahit à nouveau le centre de Gentilly avec une programmation artistique buissonnante faite de performances, de musique live et d’installations plastiques et sonores originales. Avec comme base de lancement l’espace du Générateur, la poésie sera là, vive et ardente, à chaque étape de ce voyage artistique dans la ville.
Cet événement d’envergure renoue cette année avec son mantra de toujours : accessibilité pour toutes et tous, occasion unique de découvrir collectivement
la valeur du mélange, des croisements artistiques, des rencontres entre artistes, publics gentilléens et métropolitains.
PROGRAMMATION AU GÉNÉRATEUR
Performances en continu tout au long de la soirée de 20h à 1h
Au gré de chaque projet, l’espace du Générateur se redéfinit, se transforme, change de peau. En vrai caméléon, ses 400m2 continuent à nous surprendre. En première partie de soirée, Le Générateur nous immerge cette année dans des projections XXL d’images créées en temps réel par la compositrice et vidéaste Sabina Covarrubias. Concert audiovisuel qui se vit en écoute longue ou en déambulation libre, Café con Pan est l’aboutissement d’une double résidence de création portée par le Lavoir Numérique et Le Générateur.
Plus tard dans la soirée, un second souffle emportera le public dans un Dj set poétique exalté et entraînant. Accompagné·e par le duo techno des DJs Housecall, l’auteure et slameure Selim-a Atallah Chettaoui, dressera de sa voix envoutante un chemin poétique et dansant effréné
Café con Pan
Sabina Covarrubias
Café et Pain en espagnol, est le nom d’un rythme de la musique traditionnelle de Veracruz, au Mexique, mais aussi le nom d’une délicieuse combinaison de mets typiques de ces contrées qui est proposée habituellement pour le petit déjeuner.
L’artiste et compositrice Sabina Covarrubias joue avec cette tradition et envisage Café con Pan comme un joyeux mélange de divers éléments musicaux, sonores et visuels afin de donner naissance à une «délicieuse» recette sono-visuelle.
Elle construit ici un dialogue entre musique traditionnelle du Mexique, du Sénégal, musique techno et musique électronique expérimentale.
Les images sont générées à partir d’une composition musicale originale et d’éléments sonores réunis spécialement pour Café con Pan. Synchronisées avec la musique, des images de synthèse et des photographies aboutissent à la création de vidéos réalisées et projetées en temps réel.
crédits des photos utilisées pour réaliser la vidéo : photos par @ninichronic / Marina Losa prises à la BNK, organisée par Des sons animés et Elephantmat.
Dans le cadre de la résidence de création au Lavoir Numérique.
Housecall, Selim-a Atallah Chettaoui & Zohra Mrad
Dj set poétique
Depuis 2021, Selim-a Atallah Chettaoui et le duo de DJs Housecall collaborent pour des Dj sets poétiques où mots, corps et beats s’entremêlent.
Entre poésie et musique électronique, iels dialoguent en question-réponses expérimentales dans un mélange de genres aussi énergique que planant qui invite à naviguer entre écoute et danse.
« Course effrénée sur des velibs cassés
dans le métro parisien
dans le subway new-yorkais
le voyage est le seul lieu que je sais habiter »
Selim-a Attalah Chettaoui
Performances en continu de 20h à 23h
Face au Générateur
Entre le 15 rue Charles Frérot et l’église St Saturnin
25 mmmmmmmmmètres !
Catherine Ursin
“Faire prendre l’air au long mur immaculé du Générateur, lui retourner la peau, l’étendre au soleil et le laisser sécher au vent.“ Catherine Ursin
Dans un geste pictural puissant, Catherine Ursin déploie une toile de 25 mètres en face du Générateur. Sans relâche et dans un rythme effréné, elle retourne sous le regard du public la peau du Générateur en déployant sa peinture instinctive et improvisée au gré de son imagination.
La paroi-fresque achevée, maculée de ses formes noires, humaines, animales, hybrides reprendra sa place dans son antre initiale, à l’intérieur du Générateur dans une procession collective et improvisée.
Maison de la Photographie Robert Doisneau
1 rue de la Division du Général Leclerc
Par ma bouche, l’écume
Aurore Laloy alias Météora
Création textile du voile de la pythie : Bernard Bousquet
“Aux pieds de la colline,
Au loin des regards et des soupirs,
Le temps devient plus lent,
Et nous échappe,
Nous entrons dans l’étreinte d’une voix et dans l’eau riante d’un chant,
Le coeur chargé de sourires“.
Météora
Météora, poétesse de l’île de Groix, reçoit le public en consultations individuelles ou en petits groupes. Derrière son voile, tel un oracle, elle réveille les visions provoquées par la présence du public dans les miroitements de l’eau, et par sa bouche ouverte, sa voix se transforme en ondes, chants, poèmes, paroles mystérieuses offertes comme des clefs, des songes, des révélations.
Performance par groupes de 5 personnes
Entrée sans inscription
RDV le soir-même sur place
Durée : 10 minutes
Le Lavatronic
33 rue Charles Frérot
Les Revenantes du Lavomatic
Cyril Leclerc
avec Mo., Dawn Rushton et Sophie Cornillif
Auteur de l’installation Bagnoles lors de la Nuit Blanche 2022, Cyril Leclerc investit pour cette édition une laverie, lieu populaire qu’il transforme en un espace troublant et mystérieux où seront convoquées des présences venues de l’au delà. Empruntant aussi bien à la lanterne magique ou à la fantasmagorie, Les Revenantes du Lavomatic s’inspire de la légende de la lavandière de nuit.
Cette installation visuelle et sonore propose une expérience surnaturelle et onirique où se croisent des récits de femmes d’hier et d’aujourd’hui, condamnées à laver et errer auprès des lavoirs afin d’expier leurs péchés pour l’éternité.
Parvis de La médiathèque
3 rue de la Division du Général Leclerc
Hundred ways to find a way
Sébastien Gschwind & François Bianco
“ Parfois l’équilibre ce n’est pas grand-chose, et la gravité, j’en fais mon affaire. Ça commence par un élément simple, répété, assemblé, partagé, qui s’entête à construire des figures… Des figures qui génèrent des espaces. On y passe, et l’on y passe du temps. Quelque chose comme l’origine d’un espace : un enclos, un foyer. Mais plus ouvert. Un espace commun ? Un abri perpétuel ! “ Sébastien Gschwind
Dans cet espace si particulier de carrefours et de croisements situé entre La médiathèque et la Maison Doisneau, Sébastien Gschwind met en place une aire de jeux évolutive dans laquelle le public peut s’inscrire. Contempler ou participer à la construction de l’installation Hundred ways to find a way ? Chacun peut choisir.
Intégrant dans la construction de sa sculpture un atelier de création collectif, Sébastien Gschwind invite chaque gentilléen.n.e.s à apporter un t-shirt usagé, mais propre, lavé et repassé, et un cintre.
À l’issue de la performance, chacun.e repart avec un t-shirt original : le sien ou celui de son voisin sur la base d’un troc.
Le Lavoir Numérique
4, rue de Freiberg
B.Painted Shooting
Bernard Bousquet
Léa Bridarolli et Eneas Vaca Bualo (Ensemble /K/inêtikos)
Avec Geoffrey Carlassare, Alice Cathelineau, Victor De Coninck, Francesco Gabrieli, Céline Paul, Marc Planceon, Florencia Segura, Capucine Veltz
Un studio photo s’installe au Lavoir Numérique !
En quelques minutes et quelques clics, chaque visiteur·euse est pris en photo et repart avec son portrait en poche.
B.Painted Shooting est une invitation à gouter au plaisir de se transformer, de porter des vêtements-peintures uniques et hauts en couleur dans une ambiance ludique et festive.
Les deux chorégraphes danseur·euse·s Léa Bridarolli et Eneas Vaca Bualo composent en direct une suite de tableaux vivants dans lesquels le public peut, au gré de ses envies, se faufiler, participer et inventer son propre univers.
C’est la promesse de devenir le prince ou la reine d’un soir, une invitation à tenter d’autres identités.
B.Painted Shooting est un clin d’œil et un hommage à la photographie africaine des années 50-60 *. C’est aussi un clin d’œil fait à la Maison de la Photographie Robert Doisneau, structure binôme du Lavoir et partenaire de l’évènement Nuit Blanche.
* “Il y a un charme immédiat de la photographie de studio africaine, une noblesse des portraits, comme si chacun, une fois passé devant l’objectif du professionnel, devenait le prince et la reine qu’il était au fond de lui.“
Fabien Ribery
Entrée sans inscription le soir-même sur place