Clôture de FRASQ, rencontre de la performance
Mélodrame mis en scène par Alberto Sorbelli
Une fête ? Une oeuvre ? L’histoire de ce bal se déroule du matin au soir avec des personnages, des acteurs, des entrées, des sorties et de nombreux coups de théâtre. La fête va crescendo. Que vous soyez petits ou grands, venez avec votre enthousiasme et votre envie de faire la fête. Laissez-vous aller dans une expérience physique et collective où les mots ne sont plus nécessaires…
Le Générateur, après le succès du Bal Rêvé l’an passé, renouvelle sa confiance à Alberto Sorbelli. Entre Tragédie et Burlesque, entre Fête et Spectacle, Le Bal Rêvé est pour lui, une manière de penser l’art et la société, les relations qu’elles engendrent, non plus à partir de leur fixité, mais à partir du mouvement qu’elles génèrent.
Le Bal Rêvé deux mille quatorze célèbre la convivialité. Subtil partage entre soi et les autres où se tissent, se dénouent et se télescopent des sensibilités. Une vraie bouffée de liberté en somme. Auteur rétif à toute étiquette s’il en est, Alberto Sorbelli oeuvre en ce sens et dans les règles de (son) art. Indiscipliné, il est. Voire un peu plus : mordant, agaçant, frondeur mais toujours généreux. Tel un entracte dans nos vies, Le Bal Rêvé est la possibilité d’un présent « plus vivant », y émergent des fragments de vie, qui sont autant d’onomatopée du réel. Libérer la spontanéité d’une société en liberté surveillée, Alberto Sorbelli s’en charge nous plongeant dans un temps assigné à la quotidienneté qu’il transfigure. Une manière originale de nous surprendre, nous propulser hors de notre zone de confort.
De ce banquet populaire peut surgir l’imprévisible. Dans une fête, tout peut basculer !