Façonner les ruines

Actions Musique live Performance-installation Sculpture

〓 Infos pratiques 〓
Samedi 18 janvier 2025 en continu de 20h à 23h.

Tarif normal : 5€
Tarif soutien : 10€

Billetterie en ligne + billetterie sur place (cash & CB).
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Pour Façonner les ruines, les artistes plasticiennes-performeuses Christine Coste et Catherine Ursin reconstruisent des mondes à partir de sculptures éphémères et d’impressionnantes structures autonomes suspendues et réparties dans les 400m2 du Générateur.
Pendant trois heures, au rythme de la musique électronique jouée en live par le musicien Nikola Kapetanovic, ces installations sont activées de manière aléatoire par les plasticiennes. Elles invitent le public à déambuler et à naviguer au milieu d’îlots aux formes évocatrices du monde végétal, organique et géométrique.

« LA FRAPPE PROVOQUE L’IMPACT,
LA CIBLE REÇOIT L’IMPACT,
LA CIBLE EST SOUMISE À L’IMPRÉVISIBLE IMMÉDIATETÉ,
L’IMPACT PROVOQUE LE CHOC, LE TROU, L’ÉCLATEMENT, LA FRAGMENTATION, L’EFFONDREMENT, LA SIDÉRATION.
COMMENT FAÇONNER LES RUINES ? »


Christine Coste, Catherine Ursin et Nikola Kapetanovic créent ensemble depuis 2012 à partir de rencontres improvisées entre matière sonore et matière d’argile, réalisent une fresque éphémère en public, se retrouvent lors de la Nuit Blanche 2021 au Générateur…
En 2022, il et elles créent l’installation-performance illico* au Générateur dont la partition évolue au fil du temps.
Façonner les ruines est leur nouvelle création pour Le Générateur.

En savoir plus sur les artistes :
Catherine Ursin
Christine Coste
Nikola Kapetanovic

© Birgit Brendgen

Catherine Ursin

Née en 1963, Catherine Ursin est artiste plasticienne, poétesse, performeuse. Elle est diplômée des Beaux-Arts d’Angers. En parallèle de sa pratique artistique, elle anime des ateliers de création plastique pour étudiant·es et universitaires. En 2021, elle travaille pour l’Université Lyon 3, pour laquelle elle réalise une fresque murale sur le thème de l’eau, une installation […]
Catherine Ursin

Née en 1963, Catherine Ursin est artiste plasticienne, poétesse, performeuse. Elle est diplômée des Beaux-Arts d’Angers. En parallèle de sa pratique artistique, elle anime des ateliers de création plastique pour étudiant·es et universitaires.

En 2021, elle travaille pour l’Université Lyon 3, pour laquelle elle réalise une fresque murale sur le thème de l’eau, une installation temporaire nommée la liberté ou la mort et performe Encore est un temple.
En 2023, elle présente son exposition Tu me veux blanche, je ne suis que noire et rouge à la galerie La Rage à Lyon, et Résister est un verbe qui se conjugue toujours au présent en 2024 à la Maison du Patrimoine de Villard-de-Lans dans le Vercors.

De la gestuelle picturale au sol jusqu’à l’expérience de la performance, le corps se situe au cœur de son œuvre. Corps dessiné, sculpté, photographié, performé, parlé, écrit… Il apparaît comme une liaison entre passé et futur, un instant suspendu entre rupestre et sidéral en mouvement perpétuel.

Avec l’artiste plasticienne et sculptrice Christine Coste, elles créent plusieurs performances communes au Générateur en 2022, qu’elles exercent dans l’urgence et dans lesquelles elles se jouent des frontières entre les différents médias artistiques : Illico / trace avec Nikola KapetanovicIllico / in locus avec Nikola KapetanovicIllico / passage.

« L’œuvre de l’artiste plasticienne Catherine Ursin est transgressive, hétéroclite, inclassable. Pourtant, le corps, monstrueux et magistral, sans cesse réinvesti dans toute sa plasticité, y livre invariablement une réflexion sur l’invisible, l’inénarrable, l’inaltérable heurt de l’existence. »
G. Braquet

« Peintre, sculptrice, performeuse, elle pense que l’art peut réparer l’entropie du monde. Une réponse à la violence qui transperce les chairs et les âmes. Contre l’immolation, la parole du poète. Rallier les vivants, honorer les morts. Le travail de Catherine Ursin tient de la refondation. Une entreprise qui ne dit pas son nom. L’œuvre fascine dans un double mouvement d’attraction et d’effroi. »
Marie Girault (in Catherine Ursin, Le corps monde (extrait), Artension N°141)

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Christine Coste

Née en 1965 et travaillant à Pélussin, l’artiste plasticienne et performeuse Christine Coste travaille l’imbrication de trois champs plastiques spécifiques autour de la problématique du corps : la céramique, le dessin et la performance. Son travail est un incessant va-et-vient entre ces territoires. L’artiste explore souvent les notions de fragment et d’hybridation, comme dans les […]
Christine Coste

Née en 1965 et travaillant à Pélussin, l’artiste plasticienne et performeuse Christine Coste travaille l’imbrication de trois champs plastiques spécifiques autour de la problématique du corps : la céramique, le dessin et la performance. Son travail est un incessant va-et-vient entre ces territoires.

L’artiste explore souvent les notions de fragment et d’hybridation, comme dans les séries de sculptures céramiques Faux-semblant, Capsule 3D, Apnée, Camisole ou Corpusgraphie, où l’humain fusionne avec l’animal, les corps se parent de surfaces pilleuses ou d’éléments vestimentaires. Souvent les visages se cachent ou s’oblitèrent, comme pour mieux traduire la nature de ces créatures mues par la métamorphose, la rencontre, la recherche d’identité, l’émancipation.

Le corps sous emprise, la forme qui mute, la circulation intérieur/extérieur: ces enjeux se perçoivent également dans la série de grands formats dessinés Utérin. Nés d’une trame composée de mailles graphiques répétitives, les corps vibrent telles des cellules vivantes. Les couches se superposent, interagissent et créent ainsi un phénomène spectral et sensuel.

« Alors il sera question du désir, qui circule librement, tous genres confondus. Alors il sera question de choses humides et fluides dans un face-à-face sans visage, dans un temps sourd. Alors il sera question d’ectoplasme au tempérament de feu, de méduse au tempérament de pluie… »

Dans ses performances illico*, Pdt, Fragile, Les femmes sans têtes, Souffles, Proxémie, M’inscrire, La vie commence maintenant, Making narratives et celles, nommées sous le titre générique de Terra incognita, l’artiste rejoue les forces en jeu dans sa pratique graphique : corps sensuel, oblitéré, dilaté, animalisé ou chosifié.

Tirées de sa mémoire corporelle, Christine Coste incarne des récits dans ses installations comme dans ses dessins et performances. Le processus de dévoilement se conscientise avec la série [majøtik] composée de 275 dessins format A3 réalisés chaque jour pendant 9 mois.

Dans cet univers à la fois offensif et doux, les repères figuratifs tendent à s’estomper. Le fond et la forme ne font plus qu’un. Les corps — ceux que Christine Coste dessine, mais aussi le sien — circulent librement dans un espace qui tend vers le paysage immersif et intime.

Site web de Christine Coste | Instagram

illico*

Art visuel & sonore Installation Performance