DÉGORGER À BASSE PRESSION

Infos pratiques :
Jeudi 10 avril 2025 à 20h.
Ouverture des portes à 19h30.
Bar et petite restauration sur place (espèces & CB acceptées).
> Billetterie en ligne
Tarif unique : 10€
Une nouvelle création de Fabio Deronzier, Tristan Robquin et Maxime Blériot
DÉGORGER À BASSE PRESSION est une performance dans laquelle sont explorés l’abnégation, l’acédie, le silence, le froid et la quête d’une physicalité brute.
À travers cette performance mêlant expérimentation corporelle et sensorielle, les performeurs Fabio Deronzier, Tristan Robquin, Maxime Blériot et Renyan Liu explorent des sensations extrêmes, exposant leur démarche à un public témoin. Pour cela, ils s’entourent également de protagonistes extérieurs au monde de l’art, reliés par cette même recherche de sens, créant ainsi une expérience brute et radicale.
Dans un monde souvent perçu comme anesthésié, engourdi, comment peut-on encore accéder à des émotions authentiques et intenses ?
Les protagonistes cherchent à dépasser cette sensation d’engourdissement en créant un espace sans limites où ils peuvent renouer avec leur capacité à ressentir sans contrainte esthétique ou morale.
Fabio Deronzier et Tristan Robquin forment un duo de performance sous haute tension, construit autour de l’expérimentation, où arts plastiques et arts vivants se rencontrent pour mieux mettre en péril leurs limites physiques et artistiques.
Ce spectacle s’adresse à un public adulte, averti et curieux de formes artistiques expérimentales et non linéaires.
Création 2025 Durée : 80 minutes Mise en scène : Fabio Deronzier / Tristan Robquin / Maxime Blériot Performeurs : Fabio Deronzier / Tristan Robquin / Maxime Blériot / Renyan Liu Production : Le Générateur ⚠️ Public averti (Sang, violence, nudité) |

Tristan Robquin

Tristan Robquin
Artiste / Performeur / Danseur
Fils d’une mère danseuse et d’un père musicien, Tristan Robquin grandit dans le monde de l’art et du mouvement.
Après avoir pratiqué plusieurs disciplines comme la danse contemporaine, la danse classique, le hip-hop et l’acrobatie, il se consacre aux arts du cirque. À l’École Nationale de Cirque de Montréal, il rencontre Peter James, figure emblématique de la performance et de l’art expérimental à Montréal, qui le prend sous son aile pour en faire son disciple. Dans la lignée de ses enseignements, Tristan Robquin développe une esthétique circo-performative où le corps et son mouvement brut sont le centre de sa démarche.
Aujourd’hui, six ans après le début de son initiation, il essaie de prendre de la distance avec le legs artistique reçu pour développer de nouvelles esthétiques, de nouveaux axes de recherche et de nouvelles conceptions. C’est pourquoi il cherche à établir une collaboration avec le monde de l’art plastique, qui pourrait être l’origine d’une nouvelle forme de sa pratique. Tristan Robquin est à cette période charnière post-initiation où il cherche à sortir de l’Art par l’Art.
Son entrée dans le champ performatif est étroitement liée au parcours artistique de Fabio Deronzier (artiste, performeur, scénographe) avec qui il travaille depuis 2015 sous forme de vidéos, performances et curations autour de l’expérience esthétique où le mot expérience est pris, aurait dit Roland Barthes, au « degré zéro ». Ensemble, ils travaillent sur des formes de représentation pouvant se définir comme de la performance radicale, expérimentale, à la frontière de l’extrême, principalement sur les limites du corps performant et le raccourcissement des distances entre les arts et la vie civile. Une esthétique, à la différence de grands effets spéciaux cinématographique, cherchant à créer des micros événements évanescents qui exacerbent la tension de l’attente chez le spectateur. Ce moyen de performance implique le privilège de la perception des phénomènes physiques, optiques, sonores, olfactifs sur les caractéristiques du recentrage et de la fragmentation du temps. Conçues comme un arrangement momentané, mobile et modifiable, leurs performances sont presque toujours à la limite des possibles de leurs corps et de leur rôle d’artiste.
Avec Fabio Deronzier, il forme un duo de performance sous haute tension, construit autour de l’expérimentation, où arts plastiques et arts vivants se rencontrent pour mieux mettre en péril leurs limites physiques et artistiques.
Leur nouvelle création Dégorger à basse pression est présentée pour la première fois le 10 avril 2025 au Générateur.
Fabio Deronzier

Fabio Deronzier
Artiste / Performeur / Scénographe
Né en 1996, Fabio Deronzier vit et travaille à Paris.
Artiste plasticien, performeur, artiste vidéo, sa pratique s’accompagne également d’un travail curatorial autour de la performance dite radicale.
Bien qu’il travaille de plus en plus avec des formes performatives, il est évident qu’il pense en plasticien et que la peinture reste une ligne directrice de sa pratique par son approche minutieuse, ses contraintes et sa dimension structurale. La pratique du stock-shot parmi ses formes de prédilection, lui permet de creuser la question de la différence et du clivage, entre l’attente et la narration, entre l’unique et le multiple, de créer des moments de confusion ou de dédoublement, sans autre dénouement que le réel représenté comme œuvre finale. Comme une trame fantomatique, l’enjeu politique et esthétique de ses productions consiste à tordre au maximum les capacités de filmage, de construction d’une image pour faire apparaître une autre image elle-même sidérée par ses pertes, ses vides, ses sorties accidentelles. Toutes ses vidéos et décisions deviennent alors des fragments de situation portés à leur amplitude maximale.
Son travail de performances a été présenté en duo et en groupe à la Nef de Pantin (2023), spécialement au sein du programme Nux Vomica dont il est le fondateur. Il a été invité par Le Générateur à performer en duo avec Tristan Robquin lors de la 11ème édition de Pile ou Frasq (mars 2023). Il a présenté le show Vernis à ongles et Drame écologique au sein de la programmation du festival Nouvoitout en Bretagne (2022). Inscrit dans une période de réflexion autour du travail performatif, de sa place et de son implication en tant qu’acteur et/ou curateur, il a pu travailler ce questionnement dans les résidences européennes de Performing Arts Forum à Saint Erme (2022), dans le centre de résidence performatif engagé Massia en Estonie (2022) et au Krušče Creative Center en Slovénie (2023).
Son entrée dans le champ performatif est étroitement liée au parcours artistique de Tristan Robquin (artiste, performeur) avec qui il travaille depuis 2015 sous forme de vidéos, performances et curations autour de l’expérience esthétique où le mot expérience est pris, aurait dit Roland Barthes, au « degré zéro ». Ensemble, ils travaillent sur des formes de représentation pouvant se définir comme de la performance radicale, expérimentale, à la frontière de l’extrême, principalement sur les limites du corps performant et le raccourcissement des distances entre les arts et la vie civile. Une esthétique, à la différence de grands effets spéciaux cinématographique, cherchant à créer des micros événements évanescents qui exacerbent la tension de l’attente chez le spectateur. Ce moyen de performance implique le privilège de la perception des phénomènes physiques, optiques, sonores, olfactifs sur les caractéristiques du recentrage et de la fragmentation du temps. Conçues comme un arrangement momentané, mobile et modifiable, leurs performances sont presque toujours à la limite des possibles de leurs corps et de leur rôle d’artiste.
Avec Tristan Robquin, il forme un duo de performance sous haute tension, construit autour de l’expérimentation, où arts plastiques et arts vivants se rencontrent pour mieux mettre en péril leurs limites physiques et artistiques.
Leur nouvelle création Dégorger à basse pression est présentée pour la première fois le 10 avril 2025 au Générateur.
Maxime Blériot

Maxime Blériot
Artiste / Performeur / Danseur
Les prémices de l’identité artistique de Maxime Blériot ont lieu à Montréal. Au cours de sa formation à l’École Nationale de Cirque de Montréal, il découvre la performance par le biais de Peter James qui lui partage ses enseignements. C’est à partir d’eux qu’il travaille sur une forme qui lui est propre et qui se situe entre le corps et l’objet. Une pratique où l’expression de soi est mise en lumière par l’objet plastique en périphérie : une rencontre au cœur même de la sensation.
À chaque performance il tente de redéfinir l’espace performatif qu’il incarne ; au crépuscule d’un art tel que nous le connaissons, à l’aurore d’un art vert lequel il tend et qui n’existe pas encore.
Tel un chien qui retourne à son vomi, il aime à penser sa pratique comme un Caput-Mortuum : terme chimique qui définit un résidu d’opérations dont on ne croyait pouvoir tirer aucun parti. C’est avec les poings les plus hardis et les doigts les plus délicats qu’il expérimente aussi authentiquement que possible cette brèche d’art; résultat d’un déversement concentré de vie.
Au Générateur, Maxime Blériot performe dans la nouvelle création Dégorger à basse pression du duo d’artistes-performeurs Tristan Robquin & Fabio Deronzier, présentée pour la première fois le 10 avril 2025.