Né le 22 juin 1968 à Clermont-Ferrand, François Durif est artiste et écrivain.
Depuis son diplôme à l’École des beaux-arts de Paris (1997), chacune de ses installations éphémères a donné lieu à la production de textes et à des actions in situ. De ses expériences professionnelles en dehors du monde de l’art, il fait son matériau de prédilection, en déplaçant la figure de l’artiste sur des terrains où on ne l’attend pas forcément. Il écrit régulièrement sur le travail de ses contemporains et publie ses textes dans des revues d’art (Livraison 6, Rhinoceros; Collection Beautés, Galerie Jean Fournier; journal de Flamme éternelle, Palais de Tokyo; #démoulétropchaud, Friville-Éditions).
Depuis quelques années, il privilégie le récit oral et l’improvisation lors de promenades-performances dans les contre-espaces urbains, dont le cimetière du Père-Lachaise.
Pensionnaire en littérature à la Villa Médicis en 2022-2023, il se saisit du mot « confetti » devenu motif, avec l’intention de détruire une partie de ses archives. Au geste d’écrire, il associe dès lors celui de déblayer – façon de libérer la vie là où elle semblait emprisonnée.
Aux éditions Verticales, il a publié deux récits, Vide sanitaire (2021) et Torno subito (2024).
Site web : https://abridurif.tumblr.com/
Instagram : https://www.instagram.com/francois.durif