Née en 1963, Catherine Ursin est artiste plasticienne, poétesse, performeuse. Elle est diplômée des Beaux-Arts d’Angers. En parallèle de sa pratique artistique, elle anime des ateliers de création plastique pour étudiant·es et universitaires.
En 2021, elle travaille pour l’Université Lyon 3, pour laquelle elle réalise une fresque murale sur le thème de l’eau, une installation temporaire nommée la liberté ou la mort et performe Encore est un temple.
En 2023, elle présente son exposition Tu me veux blanche, je ne suis que noire et rouge à la galerie La Rage à Lyon, et Résister est un verbe qui se conjugue toujours au présent en 2024 à la Maison du Patrimoine de Villard-de-Lans dans le Vercors.
De la gestuelle picturale au sol jusqu’à l’expérience de la performance, le corps se situe au cœur de son œuvre. Corps dessiné, sculpté, photographié, performé, parlé, écrit… Il apparaît comme une liaison entre passé et futur, un instant suspendu entre rupestre et sidéral en mouvement perpétuel.
Avec l’artiste plasticienne et sculptrice Christine Coste, elles créent plusieurs performances communes au Générateur en 2022, qu’elles exercent dans l’urgence et dans lesquelles elles se jouent des frontières entre les différents médias artistiques : Illico / trace avec Nikola Kapetanovic, Illico / in locus avec Nikola Kapetanovic, Illico / passage.
« L’œuvre de l’artiste plasticienne Catherine Ursin est transgressive, hétéroclite, inclassable. Pourtant, le corps, monstrueux et magistral, sans cesse réinvesti dans toute sa plasticité, y livre invariablement une réflexion sur l’invisible, l’inénarrable, l’inaltérable heurt de l’existence. »
G. Braquet
« Peintre, sculptrice, performeuse, elle pense que l’art peut réparer l’entropie du monde. Une réponse à la violence qui transperce les chairs et les âmes. Contre l’immolation, la parole du poète. Rallier les vivants, honorer les morts. Le travail de Catherine Ursin tient de la refondation. Une entreprise qui ne dit pas son nom. L’œuvre fascine dans un double mouvement d’attraction et d’effroi. »
Marie Girault (in Catherine Ursin, Le corps monde (extrait), Artension N°141)