Art visuel & sonore Installation Performance

illico*

〓 Dates & Horaires 〓

Du vendredi 21 au dimanche 23 janvier 2022

〓 Tarifs 〓

> Tarif unique / jour : 8 €

> Tarif pass 3 jours : 12€

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* Étymologie
du latin illico « sur la place, sur le champ », composé de in « dans » et de l’ablatif de locus « lieu, moment ».

Plasticiennes, Christine Coste et Catherine Ursin exercent leurs performances dans l’urgence. Pour illico, elles restent à l’écoute de l’espace, des sons, des émotions qui les traversent et les connectent au public par l’échange pour mieux en prendre soin.

Elles projettent l’éphémère et se jouent des frontières des différents médias artistiques où l’espace physique et temporel sont distordus, ne retenant que l’essence du désir d’être.

Avec Nikola Kapetanovic, plasticien sonore, elles construisent une installation dont la partition évolue au fil du temps. Le Générateur devient alors une zone d’expérimentations où la création se passe dans l’instant, successivement et simultanément : in locus / illico.

Elles et il pétrissent la matière. Elles et il relient le trait, l’image, le son, le volume. Elles et il questionnent sous nos yeux la notion de trace et de mémoire.

Performances

Illico / trace – vendredi 21 janvier à 19h30

L’aveuglante lumière blanche se faufile pour envahir le lieu. Les corps, petits grains de sable dans cet interstice infini font vivre l’installation illico/volume qui poursuit sa métamorphose. Les ombres s’immiscent, dansent, s’entrelacent. Elles jouent avec les espaces qui se couvrent de rêves chimériques au son des ondes superposées et réinventées dans l’instant.

Illico / in locus – samedi 22 janvier à 20h

Dans le lieu, sur le champ, les images, les sons, les gestes du passé et du futur se superposent. La matière a disparu, seule sa mémoire guide les corps dans un mouvement habité, le lien entre souvenir et espoir. Le « ici » s’est vidé, il faut construire le « là ».*

*Au bonheur des morts, Vinciane Despret

Illico / passage – dimanche 23 janvier à 16h

Dans l’intimité, baignée d’images et de sons, le temps d’une marche, où l’on fait l’expérience de son passé oublié, de son futur incertain. Prendre le risque d’être «là»; de s’imprégner, se diluer, se perdre et se réinventer.