Carte blanche [ frasq ] #11

Expérimenter, utiliser et user du corps, appréhender sa masse et ses volumes, la plasticienne Maëva Croissant ne cessed’arpenter de nouvelles terres et façonne ainsi les sillons de sa recherche.« Je creuse un sol vide de terre, je creuse du vide, de l’air. Je répète les mouvements, actant dans un lieu qui n’est plus celui du champ, mais bel et bien celui du Générateur. Posant la question du lieu où l’art se veut être présent, je cherche à en casser les pourtours. » Maëva Croissant

Le performeur compositeur iconoclaste Dick Turner nous entraîne dans un opéra/performance dont lui seul a le secret. Il s’inspire du célèbre ouvrage de Sigmund Freud Totem et tabou et disserte autour des questions abordées par l’auteur en créant une partition bien à lui, faite de projections vidéo,d’un grand orchestre en playback et d’un ténor héroïque.

Une chaise propose de s’asseoir, un verre de le prendre en main pour boire. Mais, dans une pièce où se trouvent un sofa et une balle, je peux aussi m’asseoir sur la balle et lancer le sofa ! Coline Cuni ouvre ici une réflexion autour de la notion « d’affordance » ou de “potentialité” qu’elle soit logique, naturelle, culturelle naissant de toute chose, de toute forme. Avec Coline Cuni et deux artistes invités.

Place à deux danseuses-performeuses inclassables qui nous entraînent avec jubilation dans une sorte de road-movie où tous les débordements sont permis.« Le 18 août 1986, nous nous sommes retrouvés dans le silence du monde, entre des arbres, des arbustes et des pierres. Personne ne sait combien de temps il a passé. Un tigre apparaît. Un tigre doré, un tigre rayé. Un tigre qui nous observe, nous regarde dans les yeux et comme une menace, nous entoure. Pendant un instant, tout s’arrête (…) » Natacha Nicora & Barbara Pereyra.