Trois performances fleuves sont nées de la rencontre entre David Noir et Le Générateur :
La Toison dort en 2011, Les Parques d’attraction en 2013, SCRAP 1, Le féminin dans tous ses états en 2014.
Après Le féminin dans tous ses états, David Noir, artiste protéiforme, nous entraîne ici dans la deuxième étape du cycle SCRAP intitulée Les camps de l’Amor :
« Demandez le programme :
Déportation des prétentions humaines
Éradication des sentiments idéalisés que nous sommes incapables de rendre effectifs
Extermination des idoles de l’Amour
Solution finaude : sachons nous contenter de l’Estime, ça sera déjà un bel exploit.
Jusqu’où la tyrannie des divinités romantiques, fantasmes de celluloïd et de papier, va-t-elle faire semblant de guider notre époque loin des réalités que démontre chaque instant qui s’écoule ?
Belles paroles – Faux paraître, selon les lois d’une vertu trop grande pour nous, notre Amour de l’Autre, des peuples, de la nature n’est encore qu’une relation chimérique et politique dont les tiraillements nous tuent d’angoisses hystériques, de justifications fallacieuses, d’arrangements avec nos petites hontes odieuses.
Combien en es-tu complice à travers ton mensonge quotidien ?
Inutile de pleurnicher sur la planète. Ce que la civilité souhaite, l’animalité l’encule.
So Sade ! » – David Noir
David Noir : Mise en oeuvre, textes, mixages sonores, vidéos, interprétation
Christophe Imbs : Création musicale live improvisée
Guillaume Junot : Régie
Any Tingay : Collaboration artistique
Une co-production Le Générateur – L’Entreprise Noire
Avec le soutien du Conseil Général du Val de Marne (Aide à la création théâtrale)
Résidence de création : Le Générateur – Anis Gras, le lieu de l’autre