Né en 1989 à la Seyne-sur-Mer. Vit et travaille à Paris.
Yassine Boussaadoun, ingénieur de formation, a gardé un goût prononcé pour la technique dont il s’empare avec virtuosité. La sculpture et la performance sont les formes d’expressions qu’il privilégie. Ses performances explorent le potentiel du corps comme moyen d’expression. En recourant à l’étrange, à l’inquiétude et au dérisoire, c’est souvent l’impossibilité même de « faire » qui donne leur sens plastique aux situations.
Par son intérêt pour le magasin de fabrication, il questionne l’œuvre unique à l’ère de sa reproductibilité. Cette interrogation est poursuivie en la décalant au matériau papier, matériau au coût de production très bas et peu polluant. Ses recherches sont de l’ordre du basculement de la matière et la notion de temps.
Cela se traduit par l’obsession du détail conjugué à de nombreuses heures de travail. Le but de Yassine Boussaadoun est de remettre en question notre lecture de l’objet. CocaLaw ouvre la fenêtre du tabou du marché de l’armement français. Les dictateurs dans le métro, celle de la manipulation du pouvoir et du contrôle des médias. Standard, la qualification de l’œuvre d’art dans son marché.
C’est au bord de la rupture physique qu’il manie la performance par et pour le vivant : agir dans le monde plutôt que de le représenter. L’artiste agit en allant au-delà de ses limites dans le but de ne plus correspondre à une norme. Il recourt à l’étrange, à l’inquiétude, au dérisoire. Très souvent, c’est l’impossibilité même de « faire » qui donne leur sens plastique aux situations.
Son travail a été récemment présenté au Générateur (2021, 2024), au MRAC Occitanie (2024), au Château du Val Fleury (2024), à la Biosphère de Montréal (2023), à l’espace Bertrand Grimont (2021). Ses performances ont été présentées à Ciné+Perfo en Argentine (2022), à RueFrançaise (2022), lors de Nuit Blanche (2020), au Festival Inact (2020), et au Tripostal avec Latitudes Contemporaines (2019).
+ d’infos : http://yassine.boussaadoun.free.fr/index.html